Barque épave 2010
Routes et déroutes - regards d’artistes sur la migration — Galerie G, Paris, France — Structure métallique, éclats de bois et de bambou, fil de fer, vêtements et tissus broyés, fragments d’objets — Eclairage latéral — H.150 x L.380 x P. 90 cm
« Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un état. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays. » (articles 13.1 et 13.2 de la déclaration universelle des droits de l’homme, 1948)
« Objet politique, la Barque épave de “Routes et déroutes”, convoque le rêve et la tragédie des voyages migratoires. Une embarcation faite de rebuts, assemblage de tiges métalliques, éclats de bois, tissus broyés, fragments de vêtements accrochés aux bris de l’épave… Dans cet espace fictionnel, l’ombre mouvante des spectateurs se mêle à celle de la barque, évoque les naufragés, en fait un lieu de mémoire des vies et des rêves perdus.” … les embarcations de Michelle Héon, ont à voir depuis longtemps avec ce qu’il faut appeler un memento mori, avec la ruine, l’épave et le temps qui passe. Ici, il s’agirait davantage d’évoquer les difficiles conditions d’existence de l’homme, sans renoncer pour autant à son renouvellement. »
© Sabine Barbé 2010, Paris, France.